Les conférences

Retour sur la 10 ème conférence régionale sur la faune sauvage

Publié le 19 décembre 2023 par Simon Barbier

Le samedi 25 novembre 2023 a eu lieu la 10ème Conférence Régionale Faune Sauvage. L’évènement était organisé par Picardie Nature et le Groupe Ornithologique et Naturaliste Nord - Pas de Calais. Cette année, la journée s’est déroulée dans la salle Polyvalente de Pertain à Hypercourt (80).

L’objectif de cette journée de conférences était de réunir les naturalistes des Hauts-de-France, ainsi que toutes les personnes intéressées par la nature. Une présentation des divers travaux relatifs à l’étude de la faune sauvage menés ces dernières années se sont déroulées.

Ce sont plus de 110 personnes qui ont participé à l’évènement cette année, ce qui en fait une vraie réussite !

Au cours de la journée, 9 présentations se sont succédées :

> 10h30 - 10h55 : “Présentation de la 1ère liste rouge régionale des oiseaux nicheurs des Hauts-de-France” par Cléa Piraux (GON)

> 10h55 - 11h20 : “Premiers résultats d’inventaires des hétérocères de la Plaine maritime flamande” par Maxime BODHUIN (GOELAND)
Présentation des premiers résultats d’une série de 20 inventaires nocturnes consacrés aux hétérocères de la Plaine maritime flamande et sur quelques communes alentour réalisés lors des étés 2022 et 2023. L’utilisation d’un dispositif basé sur une LépiLED fut valorisée grâce à sa simplicité de transport, d’installation et sa bonne efficacité dans l’attraction des hétérocères et quelques autres arthropodes d’intérêts. De nombreuses espèces découvertes ou redécouvertes pour le territoire étudié mais également quelques-unes à l’échelle du Nord-Pas-de-Calais. Ces premiers résultats révèlent la nécessité de multiplier les inventaires sur l’ensemble de la région.

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Premiers résultats d’inventaires des hétérocères de la Plaine maritime flamande

> 11h40 - 12h05 : “Lancement d’un Atlas des Bourdons dans la partie sud des Hauts-de-France, la Picardie” par Luc Plateaux (Picardie Nature)
Cette présentation se déroule en plusieurs phases, la première vous présentera les bourdons, hyménoptères sociaux, leurs caractéristiques, mode de vie et les espèces présentes en région. Ensuite, les listes rouges vous seront expliquées en détails, ainsi que la démarche à appliquer pour en produire une. Tout ceci dans le but de vous montrer l’état des connaissances actuelles en région, afin d’avoir la réflexion d’en réaliser une au niveau des Hauts-de-France. Mais pour se faire, il faudra donc améliorer les connaissances en région et débuter par un atlas est un excellent moyen pour lancer une dynamique ! Des défis sur des espèces faciles à identifier sont donc présentés ainsi que bien d’autres choses...

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Lancement d’un Atlas des Bourdons dans la partie sud des Hauts-de-France, la Picardie

> 12h05 - 12h30 : “La pêche à l’électricité : acquisition de connaissances sur la faune piscicole” par Romain Marlot / Emmanuelle Chevallier ((Fédération de l’Aisne pour la Pêche et Protection du Milieu Aquatique)
La faune piscicole est un véritable indicateur de l’état de santé des cours d’eau. Une des méthodes les plus adaptées pour son étude est celle de la pêche à l’électricité. Cette présentation rappelle le principe de la méthode, sa mise en œuvre et met en avant différents cas d’utilisation. A travers ces retours concrets, la présentation montre comment la pêche à l’électricité permet d’accroître la connaissance sur la faune piscicole et d’orienter des actions de préservation ou de gestion des espèces.

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La pêche à l’électricité : acquisition de connaissances sur la faune piscicole

> 14h - 14h25 : “Compilation des données télémétriques acquises sur les phoques en baie de Somme” par Sarah Monnet et Maxian Maradenne (Picardie Nature)
La Baie de Somme accueille deux espèces de phoques : Le Phoque veau-marin et le Phoque gris. Les phoques sont des mammifères marins qui vivent au rythme des marées. Il est alors compliqué de suivre le comportement de ces animaux lorsqu’ils sont dans l’eau et la pose de balise télémétrique sur des individus* peut permettre d’identifier notamment les déplacements, zones de chasse, durée et profondeur des plongées, distances parcourues, nombre et durée des repos, surface des domaines vitaux, etc. En Baie de Somme, plusieurs sessions ont déjà été organisées et permettent de noter un comportement plutôt côtier chez le Phoque veau-marin, qui n’a jamais été contacté à plus de 20km des côtes, avec certains individus effectuant de très grandes distances côtières (jusqu’à 120km au Sud de la Baie, proche de Fécamp en Seine Maritime) et, à l’inverse, un comportement très maritime chez les Phoques gris, dont certains fréquentent toutes les grosses colonies de reproduction connues au Royaume-Uni (Horsay, Donna Nook, Blakeney Point). En Baie de Somme, de nombreuses données sont recueillies et stockées et n’attendent qu’à être analysées par des chercheurs, thésards, stagiaires, bénévoles, alors n’hésitez pas à vous manifestez ;)

*Les phoques sont des espèces protégées, ainsi, la capture et la manipulation nécessitent une autorisation ministérielle, détenue par Cécile VINCENT de l’Université de La Rochelle.

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Compilation des données télémétriques acquises sur les phoques en baie de Somme

> 14h25 - 14h50 : “ Situation des papillons de jour en Hauts-de-France : liste rouge et plan régional d’actions” par Thibaut Gerard (Picardie Nature)

> 14h50 - 15h15 : “ Week-end Entomologique 2023 en Baie d’Authie - Une marée montante de résultats” par Jean-Hervé Yvinec (ADEP)

> 15h40 - 16h05 : “Optimisation des méthodes de détection des amphibiens dans les ouvrages d’art” par Anne-Claire De Rouck (CEREMA)
L’impact des infrastructures de transport terrestre sur les amphibiens est bien connu, il s’agit d’une des causes de mortalité les plus importantes dans notre région, en plus de fragmenter les habitats. Il existe peu d’études sur les franchissements d’ouvrages dédiés et non dédiés aux amphibiens. Pourtant, pour mettre en place des solutions de restauration des milieux les plus adaptées, ces déplacements doivent être étudiés. Cette présentation nous montre différentes méthodes testées afin de savoir laquelle est la plus adaptée pour l’étude des amphibiens dans ce domaine.

Diaporama disponible sur demande

> 16h05 - 16h30 : “Etat des lieux de l’action busard dans les Hauts-de-France” par Sébastien Legris (Picardie Nature) et Gaëtan Cavitte (GON)

Merci à tous les participants, aux bénévoles, aux structures partenaires ainsi qu’aux partenaires financiers, sans qui cet événement ne pourrait avoir lieu. Nous avons eu un grand plaisir à vous retrouver et vous rencontrer en personne et espérons le même engouement pour l’année prochaine.


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