Mathéo DHERVILLEZ
Qui es tu ?
Je m’appelle Mathéo, j’ai 20 ans et je suis passionnée de sport en particulier la randonnée en montagne. J’adore voyager pour découvrir de nouveaux paysages et partager ses expériences avec mes potes.
D’où viens-tu ?
Depuis peu, je viens de Saint-Marcan, un petit village entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel. Mais avant, j’étais originaire de l’ Oise vers Compiègne.
Quel est ton parcours ?
Je viens d’un BTSA gestion et protection de la nature que j’ ai réalisé à Nantes. Puis j’ ai voulu continuer dans une licence professionnelle intitulée gestion et valorisation naturaliste. J’ ai choisi de la faire à Montpellier dans le sud pour découvrir de nouveaux écosystèmes et élargir mes connaissances naturalistes sur divers taxons.
Quel est ton lien avec l’environnement/la protection de l’environnement ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours entretenu un lien profond avec l’environnement et nourri un vif intérêt pour le règne animal, notamment à travers de nombreux documentaires sur la nature. Fasciné par ce monde, j’adorais passer mes week-ends en forêt, que ce soit en famille ou avec mes amis. J’étais constamment dehors, en quête de découverte.
Au fil du temps, mon intérêt s’est précisé : je me suis renseigné sur des formations axées sur l’environnement, afin d’étudier la faune et la flore tout en contribuant à leur préservation. Dès le lycée, j’ai commencé à pratiquer sur différents taxons et à m’impliquer dans des chantiers naturalistes aux côtés de diverses associations.
Cette passion s’est intensifiée avec le temps, et aujourd’hui, je m’efforce de rester généraliste, porté par une curiosité naturelle envers l’ensemble des taxons.
Connaissais-tu Picardie Nature avant d’arriver ?
Avant mon arrivée, j’avais déjà une certaine connaissance de Picardie Nature. Lorsque je vivais encore dans l’Oise, j’avais participé à plusieurs journées consacrées à différentes thématiques. Ma première sortie a été une journée de formation naturaliste générale et de découverte de l’association près de Creil. Cette expérience a été un véritable déclic, me donnant envie de m’impliquer encore davantage dans la préservation de l’environnement.
Quelles sont tes missions à Picardie Nature et pour combien de temps ?
À Picardie Nature, ma mission principale est le suivi et la protection des busards cendrés, Saint-Martin, roseaux et pâles dans la région. Je serai accompagnée d’Anna, une autre stagiaire pour cette mission sûre les zones allant de Breteuil à Montdidier en descendant jusqu’à Cuvilly. Je serai présent de début avril jusqu’à fin août.
De mi-avril à fin juin, j’identifie les zones de cantonnement en observant les couples de busards, cartographiant leurs déplacements et analysant leurs comportements.Je participe également à la localisation des nids grâce à l’observation, parfois en utilisant un drone thermique, et collabore avec les agriculteurs pour sécuriser les sites. Ensuite, j’évalue le stade des nichées et mets en place des mesures de protection adaptées, allant de la mise en place de cages jusqu’au déplacement des jeunes en centre de soin si nécessaire.
Le suivi se poursuit jusqu’à l’envol des jeunes, en limitant les risques liés aux activités agricoles et en veillant à leur bon développement. Enfin, je compile et analyse les données collectées pour établir un rapport transmis à l’échelle régionale et nationale.
Si tu pouvais transformer n’importe quelle activité banale en sport olympique, dans quelle discipline gagnerais-tu l’or ?
Si je devais décrocher une médaille d’or dans une discipline, ce serait sans aucun doute dans le domaine de la randonnée.
Je baptiserais cette épreuve : Le "slalom racines & pierres traîtresses"
Une discipline extrême où il faut zigzaguer entre les racines et les rochers du sentier sans jamais trébucher ni se tordre la cheville. L’équilibre et l’agilité d’un vrai champion de la rando est indispensable. Parce qu’on sait tous que la vraie difficulté, c’est éviter la pierre perfide qui semble stable… Jusqu’à ce qu’elle décide de ruiner ta cheville.
Anna OLLIVIER
Qui es tu ?
Anna OLLIVIER, 21 ans.
Passionnée de photographie (faune sauvage), dessin (illustration naturaliste ou “bd”), et évidemment de Nature dans les grandes lignes ! (Surtout ce qui concerne le biotique) :).
D’où viens-tu ?
Du bon vieux sud, dans l’Aude, plus précisément Saint-Marcel-sur-Aude (dire Narbonne c’est plus simple).
Même si depuis 1 an environ, la vie nomade m’a conquise. Le ukulélé dans le camion, c’est cliché mais pas si mal.
Quel est ton parcours ?
Actuellement en BTSA GPN après un service civique à la LPO, un Bac axé littéraire et une première année de licence en langue et culture étrangère ! Cette “reconversion” était la meilleure décision possible.
Quel est ton lien avec l’environnement/la protection de l’environnement ?
Depuis petite, j’ai toujours eu une sensibilité accrue pour la Nature. Grandir à la campagne, ça facilite un peu la chose ! Petite, c’était sortie entomo, et observation d’amphibiens le week-end ! (On appelait ça “voir les grenouilles et les sauterelles”, mais le dire autrement ça fait plus classe…).
Avant le BTSA GPN, cet entrain n’était que personnel, et je ne pensais pas pouvoir un jour travailler dans le milieu de l’environnement (je ne connaissais pas du tout les formations….).
J’ai pu faire un service civique à la LPO, qui m’a beaucoup appris sur l’ornitho, et vraiment commencer à m’impliquer dans l’environnement (animations, stand, suivis…).
Entre temps, j’ai repris mon BTS en distanciel, ce qui me permet de voguer au grès du vent à la recherche de nouvelles connaissances et observations (Quoi ? On a des phoques sur le territoire ?).
Pour le moment, je cherche à gagner un maximum d’expérience sur le terrain, que ce soit grâce à ce stage ou à du bénévolat.
A terme, être chargée d’études, ce serait plus pas mal :)
Connaissais-tu Picardie Nature avant d’arriver ?
Que de nom ! Disons que c’est assez loin de chez moi… (où est mon soleil ?)
Quelles sont tes missions à Picardie Nature et pour combien de temps ?
Je serais sur le suivi des busards d’avril à août.
En résumé, il nous faudra dans un premier temps repérer les individus, leur comportement, intéractions, puis les couples… Seconde étape, trouver les nids ! Après avoir tout cartographié, il nous faudra prendre contact avec les propriétaires des parcelles concernées par la nidification, que nous surveillerons du début à la fin (jusqu’à l’envol des jeunes).
Par la même occasion, nous allons protéger les nids ! Et oui, entre la prédation et la moisson, les poussins sont livrés à de dures épreuves dès le début de leur vie ! C’est là une de nos principales missions. Sans ça, les busards seraient beaucoup moins nombreux, voire plus là du tout. Et oui, la conservation de la biodiversité a encore beaucoup de progrès à faire…
Penses tu que les apéritifs en terrasse l’été auraient la même saveur sans les cris des martinets en vol ? Explicite ton propos.
Bonne question. Les apéritifs en terrasse, c’est pas mon truc.
Par contre, je pense que le chant des martinets contribue grandement au plaisir que prennent les consommateurs ! Evidemment, quand on est en terrasse, on ne pense pas forcément à l’état de conservation d’une espèce. Par contre, que seraient ces douces soirées sans l’agréable cri des martinets ? Le printemps, l’été… la poésie du moment ? C’est sûr, ce serait directement plus plat, voire triste.
Protégeons notre belle biodiversité. Sans elle, même le quotidien des moins concernés serait différent ! :)
Association régionale de protection de la Nature et de l'Environnement
membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l'Écologie et de l'Éducation Nationale
Picardie Nature - 233 rue Eloi Morel - 80000 AMIENS
- Tél. 03 62 72 22 50
Association loi 1901 déclarée en préfecture le 4 mars 1970 - siège social : 233 rue Eloi Morel - 80000 Amiens
Siret 381 785 120 00043 - APE 9104Z